Le marché minier au Suriname
Faits saillants
Accès restreint
Position d'Exportation et développement Canada
0,2%
Part de l'exploration mondiale
47,5
Indice de la facilité de faire des affaires (Banque mondiale)
L’or et la bauxite
viennent en tête du secteur minier du Suriname
926,8 G $ CA
La Suriname se classe au 24e rang pour la valeur des actifs miniers canadiens à l'étranger
4
Nombre d’entreprises canadiennes opérant au Suriname
Le Suriname exploite depuis longtemps des mines d’or et de bauxite, et des entreprises canadiennes et américaines sont les principaux investisseurs dans des projets à grande échelle ; l’État est un actionnaire minoritaire. La mine de Rosebel, une importante mine d’or appartenant à la société canadienne IAMGOLD Corporation et à l’État surinamais, et la mine de Merian, détenue et exploitée par Surgold (filiale de la société américaine Newmont Mining Corporation), sont les plus gros producteurs. Le secteur aurifère compte de nombreuses exploitations artisanales et à petite échelle. Celles-ci produisent 60 % de l’or surinamais et procurent de nombreux emplois. Voici d’autres projets dignes de mention :
- récupération de l’or à partir de minerais ainsi que l’exportation de graviers vers les Caraïbes par l’entreprise publique Grassalco
- coentreprise entre Kaloti Precious Metals (Émirats arabes unis), l’État surinamais et les négociants en or locaux pour la construction d’une raffinerie d’or
Principales occasions d’affaires pour les fournisseurs miniers canadiens
Minéralurgie
L’or industriel représente une occasion continuellement prometteuse, tant pour les entreprises privées que pour les gouvernements. Compte tenu des mines de Rosebel et de Merian qui exploitent des projets à grande échelle dans la région, et des opérations d’extraction d’or artisanales et à petite échelle qui représentent une source majeure de production d’or, il existe des débouchés pour les fournisseurs miniers canadiens qui offrent des services et des solutions dans les domaines suivants :
- services de forage spécialisés
- études et expertise géologiques
- formation des exploitants miniers et services miniers
- exploitation souterraine
- gestion des données (concessions minières)
- responsabilité sociale des entreprises (fournir des conseillers)
Santé et sécurité
La plupart des travailleurs des mines artisanales et à petite échelle ne respectent pas les règlements généraux en matière de sécurité et de santé au travail, mais les grandes entreprises minières le font. Les fournisseurs et les prestataires de services ont toujours besoin d’équipements de protection individuelle (EPI), d’équipements techniques pour réduire au minimum les risques biochimiques et physiques, d’une organisation des pratiques de santé et de sécurité et d’une formation à la sécurité.
Défis notables pour les fournisseurs miniers canadiens au Suriname
- Les entreprises néerlandaises bénéficient d’un avantage intrinsèque dans cette ancienne colonie néerlandaise en raison d’une langue et d’une histoire communes, et de systèmes juridiques similaires. Au Suriname, les ingénieurs qui travaillent dans le secteur public ont généralement été formés aux Pays-Bas ou aux États-Unis. Par conséquent, ils sont à l’aise avec les normes et celles-ci constituent la base sur laquelle les projets sont conçus.
- Au Suriname, les entreprises chinoises sont très présentes dans divers secteurs, souvent avec le soutien du gouvernement chinois (p. ex. l’octroi de prêts généreux à des conditions de faveur pour des projets d’infrastructure en échange de la fourniture par la Chine de la main-d’œuvre et des services de construction). Cela peut rendre le marché non concurrentiel pour les entreprises canadiennes.
- Bien que l’article 4.1 du décret minier du Suriname mentionne spécifiquement que « toutes les activités minières (…) doivent tenir compte des normes en vigueur concernant la sécurité et la santé des travailleurs » [traduction], ceux-ci ne sont pas protégés, car ces règlements ne sont généralement pas respectés ni appliqués.
- Il n’existe pas d’accord sur le transport aérien entre le Canada et le Suriname, ni de convention fiscale bilatérale ou d’accord sur l’échange de renseignements fiscaux.
Le contexte commercial au Suriname
- Les entreprises canadiennes de la région jouissent d’une bonne réputation. La mine de Rosabel d’IAMGOLD Corporation est la plus grande mine d’or du Suriname. Les investissements de la société ont permis de prolonger la durée de vie opérationnelle de cette mine d’au moins 30 ans.
- De nombreux avantages commerciaux encouragent les investissements étrangers dans le secteur minier, notamment :
- un taux d’imposition sur le revenu modéré
- l’exonération des droits sur les importations de biens d’équipement
- des taux d’amortissement favorables
- des clauses de stabilité pour les phases d’exploration et d’exploitation
- l’accès des étrangers aux concessions minières
- Les importations de marchandises sont principalement des produits à base de fer et d’acier, des machines, des équipements électroniques ainsi que des machines et des équipements électriques.
Demandez une rencontre
Pour en savoir plus sur l’industrie minière au Suriname, communiquez avec Jake Thomas (Jake.Thomas@international.gc.ca), délégué commercial principal et conseiller (commerce), au haut-commissariat du Canada au Guyana et au Suriname.