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Le Service des délégués commerciaux du Canada - Québec et Nunavut

Aperçus des secteurs

Aérospatial

Le secteur de l’aérospatial est l’un des plus importants secteurs manufacturiers du Québec. Avec des ventes totalisant 10,9 milliards de dollars et générant 39 500 emplois (2010), le secteur aérospatial québécois représente 55 % de la production totale aérospatiale du Canada. Le Québec, qui exporte plus de 80 % de sa production, occupe le 6e rang mondial au niveau des ventes en aérospatiale. Avec 98 % de l'activité aérospatiale québécoise concentrée dans le Grand Montréal, la région se classe troisième grappe aérospatiale au monde, après Seattle et Toulouse. Avec plus de 660 millions de dollars investis annuellement en recherche et développement (R-D), l’industrie aérospatiale québécoise représente 70 % des dépenses totales en R-D effectuées au pays (2010). Le Québec regroupe des centres d’excellence, sept universités actives dans la recherche aérospatiale et plus de dix centres de recherche.

Automobile et Transports

Malgré le fait que le Québec ne compte pas sur la présence de grand constructeur automobile, l’industrie des équipements de transports contribue de façon importante à l’économie. Cette industrie est composée de près de 1 000 entreprises, emploie près de 40 000 personnes, génère des revenus de plus de 10 G$ et contribue pour environ 36 000 emplois indirects additionnels. Elle se caractérise par la présence de donneurs d'ordres d'envergure internationale et par un grand nombre de PME qui approvisionnent les grands donneurs d'ordres (rang 1, 2 et 3) au Canada et à l’international. Certaines PME du Québec ont développé leur propre ligne de véhicules de petites séries. De plus, les entreprises du Québec sont des fournisseurs majeurs de pièces et de système pour véhicules de nouvelle génération hybride et électrique. Ces entreprises sont présentes dans les domaines des matériaux légers, des systèmes d’alimentation en carburant, la motorisation électrique et les batteries. L'innovation est un facteur de succès majeur pour l'industrie manufacturière du transport terrestre et à ce chapitre, le Québec est bien positionné avec plus de 30 centres de recherches universitaires ou centres collégiaux de transfert technologique (CCTT) exerçant leurs activités dans différents domaines dont les matériaux légers, les nouveaux systèmes motopropulseurs électriques, les batteries, les carburants de remplacement, l'acoustique et les systèmes intelligents.

Défense et sécurité

L’industrie québécoise est composée d’environ une vingtaine de leaders en défense qui sont en majeure partie des filiales américaines et quelques européennes. Les entreprises, sous propriété québécoise, œuvrent plutôt dans les 2e et 3e paliers et se nichent dans la sous-traitance, dans l’exportation ou dans des projets spécialisés à l’étranger. Il y a aussi une forte arrivée d'applications innovantes pour des technologies spécifiques qui suscitent grandement l’intérêt d’importants acheteurs commerciaux étrangers. Les domaines d’excellence du Québec comprennent la fibre optique, le traitement de l’image (3D), les systèmes de communications militaires à radiofréquences et radars avancés, l’instrumentation et la télédétection, les systèmes biométriques, les matériaux énergétiques et aérodynamiques, la sécurité de l’information, la détection, etc. La France, le Royaume-Uni, l’Inde, le Brésil et l’Allemagne sont des marchés d'intérêt mais les États-Unis constituent le marché offrant les plus grandes possibilités.

Infrastructure, Produits du Bâtiment et services connexes

Le secteur des produits de la construction est la deuxième industrie en importance au Canada en termes de PIB et représente une source d’activité économique substantielle au Québec. L’industrie des produits de la construction au Québec est composée en majorité par un grand nombre de petites et moyennes entreprises. Parmi celles qui sont actives à l’exportation, c’est principalement vers les marchés américains qu’elles exportent même si on retrouve des produits québécois aux quatre coins de monde. En 2008, les fluctuations du huard et du prix du pétrole – qui peut représenter jusqu’à 20 % du coût de fabrication de certains produits – ont considérablement réduit la marge de manœuvre financière des entreprises québécoises des produits de la construction. À ces deux facteurs, il faut ajouter l’impact de la récession économique et du ralentissement brutal des mises en chantier aux États-Unis. Enfin, l'arrivée de nouveaux concurrents sur la scène mondiale (principalement en provenance de la Chine) a mis une pression additionnelle. Même si les États-Unis demeurent la première destination, les entreprises exportatrices du secteur devront, d’une part, diversifier leurs offres de produit en proposant par exemple des produits de construction durables et, d’autre part, se tourner davantage vers des marchés non traditionnels.

Sciences de la vie

Technologies médicales

Étant donné que la fabrication des technologies et dispositifs médicaux fait intervenir différentes disciplines de la biomédecine et du génie, l’industrie québécoise profite du haut niveau d’expertise qui existe au Québec dans les industries connexes, parmi lesquelles la biotechnologie, l’optique et la photonique, les matériaux de pointe, la microélectronique, les télécommunications, les logiciels et l’informatique. On peut regrouper les créneaux de spécialisation de l’industrie québécoise des technologies médicales en 5 principaux pôles d’excellences :

  1. Appareils et soutiens fonctionnels
  2. Technologies de l’information en santé
  3. Imagerie médicale
  4. Implants et biomatériaux
  5. Appareils diagnostiques et thérapeutiques

Il y a près de 35 filiales de sociétés étrangères dans ce secteur, un nombre relativement limité mais qui correspond à 25 % de l'emploi total.

Bio-industries

Ce secteur (plus de 200 entreprises et institutions) inclut notamment toutes les entreprises impliquées dans le développement de médicaments (biotechnologies, services et plateformes technologiques connexes, recherche contractuelle, fabrication à façon, fournisseurs d’équipements et de sous-produits). Les nutraceutiques et produits naturels comptent plusieurs entreprises au Québec. Le Québec se positionne solidement quant à ses capacités à innover, à se vendre ou à attirer des investissements en:

Le secteur pharmaceutique tend à ne plus tout faire à l’interne ce qui présente des défis et des alternatives intéressantes tant au niveau de l’établissement de partenariat qu’au niveau du financement traditionnel des PME. Autre enjeu : la fin de brevet de plusieurs produits érode la part de marché des médicaments d’origine, sans compter une baisse importante des revenus. Du même coup, les grandes pharmaceutiques recherchent des partenariats avec des chercheurs universitaires et des PME. C’est une tendance mondiale et le SDC met son réseau à contribution pour aider les entreprises canadiennes à se positionner dans ce nouvel échiquier.

Technologie de l’information et des communications

Télécommunications

Le développement de l'industrie québécoise des télécommunications s'appuie sur le dynamisme et la grande capacité d'exportation des entreprises, ainsi que le caractère avant-gardiste des projets de R-D en cours. Ce secteur réalise à lui seul près de 50 % des exportations de l'ensemble de l'industrie des technologies de l'information et des télécommunications au Québec. Les entreprises de télécommunications sont regroupées pour la plupart dans la région de Montréal. Elles profitent de la présence de nombreux établissements d'enseignement supérieur, d'associations et d'organismes de recherche et de développement de premier plan. L’industrie se divise en deux grands secteurs, les services et la fabrication. Durant les dernières années, l’industrie des services de télécommunications a connu un regain d’activité grâce à l’émergence de nouvelles technologies. Ces technologies ont permis l'utilisation massive des vidéos conférences, des jeux en ligne, des transactions en lignes, des vidéos clips, etc. Ces applications sont devenues possibles grâce à l’évolution des technologies dans le protocole internet (IP) et exigent de plus en plus de large bande pour les connections à internet.

Médias numériques

L’industrie québécoise du jeu vidéo forme un système diversifié qui comprend des studios de développement de grands éditeurs internationaux, des développeurs indépendants, des fournisseurs de services spécialisés, des concepteurs d’outils technologiques et des artistes indépendants. C’est surtout le talent et l’imagination conjugué avec le milieu culturel riche et varié qui font du Québec et de Montréal un lieu de convergence des arts, des technologies et des médias numériques. Ainsi, le Québec s’est bâti une solide réputation et attire des éditeurs internationaux qui ouvrent des studios et accordent des mandats importants à des entreprises indépendantes du Québec. Les entreprises québécoises sont reconnues pour leur succès sur la scène internationale pour une vaste gamme de titres pour les plateformes principales (consoles et PC) ainsi que pour les plateformes alternatives (en ligne, sans fil, arcades, télé interactive, loterie et transport public). Ainsi, on assiste à l'expansion de nouveaux segments de marché avec le développement de jeux pour mobile (téléphones cellulaires) et le jeu sérieux. L'industrie québécoise du jeu vidéo compte maintenant près de 90 entreprises dont la plus forte concentration se situe à Montréal bien qu’un lot de nouvelles entreprises dynamiques a fait son apparition à Québec. Enfin, la proximité géographique et culturelle du Québec avec les États-Unis et l’Europe apporte un élément distinctif pour l’obtention de contrats.

Technologies propres

Environnement

Au Québec, les sous-secteurs les plus importants sont la gestion des déchets ainsi que le traitement de l’eau. Le secteur du génie-conseil se démarque aussi par son expertise environnementale. Le Québec se distingue sur les marchés internationaux par son offre de produits haut de gamme, sur mesure et innovants. L’industrie de l’environnement, bien que solidement implantée au Québec, doit impérativement se tourner vers les marchés internationaux pour croître. Le Québec occupe le second rang des provinces canadiennes, pour le nombre d’établissements ayant des revenus tirés des technologies ou de services environnementaux. Les entreprises du Québec s’attendent à ce que les ventes aux États-Unis croissent modestement et s’intéressent de plus en plus aux marchés émergents.

Énergies renouvelables

Le développement de la capacité en énergie renouvelable au Québec est intimement lié à l'essor de filières pour fournir son marché local. L’exemple le plus frappant est certainement la force du Québec en hydro-électricité qui a fait naître des entreprises de produits et services, notamment l’expertise en génie-conseil aujourd’hui mondialement reconnue, et qui a attiré de grands fabricants et intégrateurs étrangers. Les appels d’offre dans le secteur éolien s’inscrivent dans cette même logique d'expansion économique, i.e. le développement d'une expertise locale pour favoriser l’essor de nouveaux exportateurs. Par ailleurs, le Québec compte des leaders dans différents types de technologies de bioénergie tel que la cogénération, la biométhanisation et les biocarburants. Enfin, avec son engagement à se joindre à la « Western Climate Initiative (WCI) », le Québec se positionne également comme leader nord-américain dans le marché du carbone.

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