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Un accord aide une entreprise de fruits de mer à se faire connaître dans la région de l’Asie‑Pacifique

En tant qu’exportateur de fruits de mer pêchés dans la nature du Canada atlantique, la région de l’Asie‑Pacifique représente un marché important pour Ocean Choice International inc. L’Accord de partenariat transpacifique globale et progressiste (PTPGP) a créé une nouvelle demande ainsi qu’une sensibilisation accrue pour l’entreprise de St. John’s (Terre‑Neuve) dans les pays du PTPGP.


« Le PTPGP nous ouvre des portes », affirme Dale Oldford, vice‑président de la gestion des produits chez Ocean Choice. « Nous sommes vraiment en mesure d’entrer en contact avec des clients éventuels, de discuter avec eux pour leur présenter les types de fruits de mer que nous offrons, ainsi que de faire connaître notre histoire. »

Selon M. Oldford, l’entreprise familiale possède des bureaux de vente en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, et vend chaque année plus de 100 millions de livres de produits dans plus de 30 pays. Elle exporte une quinzaine d’espèces de poissons, en particulier du poisson plat, un produit de base qui se vend de plus en plus dans la région de l’Asie‑Pacifique. Elle a également connu un certain succès dans la région avec le pétoncle et le crabe des neiges.

L’entreprise est de plus en plus active sur le marché vietnamien, qui a éliminé ou considérablement réduit ses droits de douane pour les poissons et les  fruits de mer canadiens dans le cadre du PTPGP, et elle réalise des ventes importantes au Japon, où le PTPGP « nous a certainement aidés », affirme‑t‑il.

« Le plus grand avantage de l’accord pour une entreprise comme Ocean Choice — bien qu’il soit difficile d’évaluer celui‑ci en termes de chiffre de ventes — est qu’il a soulevé un plus grand nombre de discussions à propos de nos produits, précise M. Oldford. Les clients sont davantage sensibilisés aux produits canadiens, et plus particulièrement aux fruits de mer canadiens. »

Selon M. Oldford, la baisse des droits de douane résultant du PTPGP a aidé l’entreprise sur le plan des prix et des volumes.

« Les droits de douane ne sont plus — ou du moins plus autant qu’auparavant — un aspect négatif de la discussion, explique‑t‑il. En réduisant ou en supprimant les droits de douane, l’accord a certainement placé les fruits de mer canadiens dans une position bien plus équitable, ou à tout le moins les a rendus plus concurrentiels. »

« Les normes de qualité élevées associées au Canada ont toujours permis à l’entreprise de commander une prime pour ses produits, explique M. Oldford. Cependant, lorsqu’on ajoute un droit de douane au prix des produits, on oblige les entreprises à se retirer complètement du marché, affirme‑t‑il. Le PTPGP a vraiment commencé à nous rendre concurrentiels sur certains de ces marchés. Nous ne le sommes pas encore à 100 %, mais nous en sommes certainement beaucoup plus proches. De plus, cela permet aux conversations d’aller au moins 3 ou 4 pas plus loin. »

En tant que producteur industriel, le Service des délégués commerciaux (SDC) aide l’entreprise à surmonter les défis lorsqu’il s’agit de livrer ses produits aux consommateurs de nouveaux pays.

« Nous essayons de trouver des partenaires qui sont de bons distributeurs et qui pourraient aussi faire adéquatement l’emballage ou le reconditionnement de nos produits dans ces marchés, dit M. Oldford. Ce n’est pas toujours facile. »

« Les perturbations des voyages liées à la pandémie de COVID‑19 ont freiné les plans de l’entreprise visant à établir des relations dans toute l’Asie du Sud‑Est, indique‑t‑il. Nous savons que nous pouvons faire des affaires là‑bas et qu’il y a une demande, surtout en ce qui concerne la vente au détail. Cependant, nous n’avons pas été en mesure de trouver le bon partenaire, distributeur ou transformateur qui pourrait nous aider sur ces marchés. »

Ocean Choice note que le SDC a été d’une grande aide sur le terrain. « Nous avons eu tellement de succès grâce au SDC. Il nous a donné des renseignements généraux sur le pays ou le marché et sur les acteurs clés avec lesquels nous pouvions communiquer, révèle M. Oldford. Nous nous adressons toujours aux délégués commerciaux avant de commencer quoi que ce soit. » L’entreprise encourage son personnel des ventes à communiquer avec le SDC pour créer des liens et trouver des personnes‑ressources. « Même si la relation n’aboutit à rien, l’information est précieuse pour nous. »

L’entreprise Ocean Choice est convaincue qu’une fois qu’elle aura trouvé un ou 2 partenaires clés dans la région avec l’aide du SDC, l’entreprise sera en mesure d’y développer un marché pour ses produits.

Soutenue par le PTPGP, l’entreprise prévoit mettre l’accent sur les pays dynamiques de la région de l’Asie‑Pacifique, comme le Vietnam, qui ont « des bassins de population assez importants et tous les bons profils démographiques », annonce M. Oldford. Ocean Choice prévoit commencer à développer ou à explorer davantage ces marchés une fois que les voyages seront redevenus possibles, déclare‑t‑il, en 2021 avec un peu de chance.

« Nous faisons de petits pas; nous savons qu’il faut du temps pour réussir », ajoute M. Oldford. En effet, l’entreprise a constaté qu’il lui faut de 5 à 7 ans pour s’établir relativement bien dans un nouveau marché. « Nous n’avons vraiment commencé qu’il y a un an, un an et demi peut‑être, sur ces marchés, ce qui coïncide avec l’entrée en vigueur de l’accord. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais nous ne doutons pas que nous y trouverons un certain succès, malgré le contretemps causé par la COVID‑19. »

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