Une déléguée commerciale contribue à la croissance exponentielle d’une entreprise montréalaise
Le Groupe bblüv Inc., une entreprise montréalaise qui espère décupler ses revenus au cours des 5 prochaines années, convoite des marchés internationaux dont l’accès n’est pas évident.
L’entreprise fabrique et distribue des produits pour bébés de qualité qui sont à la fois sûrs, durables et attrayants, en plus de faciliter la vie des parents. Aujourd’hui adoptés par ceux de 43 pays, ils font de plus en plus d’adeptes grâce à Natalia Wiatrowski, déléguée commerciale qui est le principal contact de bblüv au bureau régional du Québec du Service des délégués commerciaux (SDC) du Canada.
« Mme Wiatrowski est sans aucun doute membre de notre équipe internationale »
, affirme Michelle Cunningham, directrice des ventes de bblüv. « L’aide du bureau régional nous a réellement ouvert de nouveaux horizons et a fait avancer les choses beaucoup plus vite que nous ne l’aurions fait seuls. »
Michelle Cunningham, directrice des ventes de bblüv
Cofondée en 2016 par Mathieu Tremblay, qui en est aujourd’hui le président, cette entreprise vend des produits pour bébés aux consommateurs canadiens. Mais elle ne s’est pas arrêtée là et, il y a deux ans et demi, elle a commencé à vendre à l’étranger. « L’intérêt suscité par nos produits à l’international a été un atout évident et, heureusement, nous sommes parvenus à progresser assez rapidement »
, se souvient Mme Cunningham.
« En effet, l’entreprise dont près de 70 % des clients sont à l’étranger a connu une croissance de revenus de 60 % en 2020, et elle prévoit de s’implanter bientôt dans 5 autres pays »
, ajoute‑t‑elle. « Nous exportons le plus gros de nos produits, si bien que c’est sur le marché international que nous concentrons nos efforts. »
Mme Wiatrowski, qui est chargée des secteurs du cybercommerce et des produits de consommations, offre une aide considérable à Mme Cunnigham en discutant régulièrement au téléphone de problèmes potentiels et de stratégies pour y remédier. La déléguée commerciale présente l’entreprise à ses collègues du réseau du SDC, qui à leur tour relient bblüv à leurs propres contacts, y compris des distributeurs et des acheteurs potentiels.
Natalia Wiatrowski, déléguée commerciale au bureau régional du Québec
« Ce qui est intéressant lorsqu’on travaille avec le délégué commercial d’un bureau régional, c’est qu’on n’a pas à raconter maintes fois l’histoire de l’entreprise à tout le réseau. Le délégué commercial apprend à vous connaître et vous présente à ses collègues sur le terrain, de sorte qu’il n’y a aucune perte de temps »
, explique Mme Cunningham. Elle souligne que les délégués commerciaux sur le terrain sont d’authentiques experts : « Ils parlent la langue, ils connaissent leur marché, différentes choses comme les tarifs douaniers et toutes les lois s’appliquant aux produits de consommation. La recherche est faite à notre place, et elle est plus fouillée que si nous la faisions nous‑mêmes. »
Le Japon, un « marché habituellement très difficile à pénétrer »
, est un endroit où ces présentations et ces liens ont commencé à porter fruit, selon Mme Cunningham. « Dans ce pays, trouver un contact et nouer une relation peut prendre de 2 à 3 ans. Grâce au SDC, nous sommes parvenus en 2 à 3 mois à obtenir des rencontres virtuelles, face‑à‑face, avec des distributeurs japonais. »
Mme Wiatrowski a mis l’entreprise en contact avec Noboru Shimizu, un délégué commercial provisoirement chargé du secteur des produits de consommation à Tokyo. Celui-ci a aidé bblüv à nouer des relations étroites avec un distributeur local. Selon M. Shimizu, Mme Wiatrowski l’a aidé à mieux comprendre les produits de bblüv et à communiquer avec l’entreprise, qui a récemment fourni des échantillons à l’entreprise japonaise pour une mise à l’essai auprès des parents. Le distributeur a fait part de son intérêt pour les produits et a fourni à l’entreprise des conseils et des renseignements utiles sur ses produits et sur la stratégie à adopter sur ce marché.
« À la lumière de ces commentaires, bblüv examine maintenant les prochaines étapes, y compris la possibilité d’embaucher une agence de marketing au Japon. »
M. Shimizu croit qu’il existe des débouchés pour l’entreprise au Japon, mais il prévient que le marché est très concurrentiel. « L’entreprise doit s’armer de patience et établir une vision à long terme pour le marché japonais, ce qui implique une planification et la préparation d’un budget pour des visites régulières qui lui permettront de mieux comprendre la manière dont les entreprises se livrent concurrence et la dynamique du marché. »
Selon Mme Cunningham, malgré certaines difficultés, faire des affaires au Japon pourrait être lucratif pour son entreprise. Elle croit que « la possibilité d’organiser rapidement la première rencontre virtuelle réduira le temps nécessaire pour trouver un partenaire solide sur le marché »
.
« J’adore quand les choses vont si vite que j’en arrive à ne voir que ça »
, affirme Mme Wiatrowski, qui fait office de bras droit de Mme Cunningham qu’elle aide à se concentrer sur les questions essentielles et à qui elle fournit des listes de tâches à effectuer. Mme Wiatrowski est heureuse de pouvoir « diriger la relation »
avec ses collègues du SDC à l’étranger et elle voit que son aide « est très appréciée »
.
Elle aime beaucoup son travail et reconnaît l’importance des bureaux régionaux du SDC au Canada, que ce soit pour préparer les entreprises à se lancer sur les marchés d’exportation, pour les présenter à d’autres partenaires ou encore pour leur offrir des programmes de soutien. Selon elle, « nous sommes comme la colle qui réunit tous les éléments. »
Pour Mme Cunningham, Mme Wiatrowski « l’aide à rester sur la bonne voie »
. La société compte aujourd’hui 22 employés et continue de grandir de manière exponentielle. Elle vend une cinquantaine de produits dans les magasins et en ligne, et prévoit d’ajouter à sa gamme 10 nouveaux articles chaque année.
L’entreprise entrevoit en particulier une bonne croissance sur le marché européen, compte tenu des avantages conférés par l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne et de l’aide du SDC. Comme elle possède un entrepôt en Belgique, elle peut facilement expédier ses articles, même en petites quantités, sur tout le continent.
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