Le marché énergétique en Iraq
Faits saillants sur l’industrie
99 %
du revenu d’exportation de l’Iraq provient de l’exportation de pétrole
46,5 milliards kWh
La consommation totale d’énergie électrique par année. Par habitant, c’est une moyenne de 1 045 kWh.
42 %
La contribution du secteur pétrolier et gazier au PIB de l’Iraq
4,6 milliards/jour
La production de l’Iraq dépasse 4,6 millions de barils par jour.
1,7 milliard $ US
Dépenses d’immobilisation pour des projets énergétiques de pointe en 2024
No 23
Les sociétés internationales pétrolières ou énergétiques actuellement exploitées en Iraq comprennent : BP, Shell, Exxon, Total Energies, ENI, etc.
125 000+
employés travaillant au sein du ministère du Pétrole dans le secteur énergétique de l’Iraq.
115,7 milliards $
Valeur totale des exportations iraquiennes de pétrole en 2022
85 %
du budget du gouvernement iraquien provient des revenus du secteur pétrolier et gazier.
L’Iraq se classe parmi les dix premières nations riches en ressources naturelles au monde. Le terrain de l’Iraq contient du pétrole, du gaz naturel, des phosphates et du soufre. Iraq est le deuxième plus grand producteur de pétrole brut de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il se classe cinquième au monde parmi les détenteurs de réserves démontrées de pétrole brut. L’Iraq dépend de l’exportation de pétrole brut pour 95 % de ses revenus.
Principales occasions en Iraq pour les entreprises énergétiques canadiennes
- Pétrole et gaz : en amont, intermédiaire, en aval
- Capture et élimination des émissions de gaz à effet de serre
- Technologies propres : projets d’énergie solaire et renouvelable
Défis dignes de mention pour les entreprises énergétiques canadiennes en Iraq
- Avis aux voyageurs fournis par le gouvernement du Canada
- Manque de soutien de la part d’EDC, risques en matière de réglementation et obstacles bureaucratiques
- Il existe une forte concurrence de la part des États‑Unis, du Royaume-Uni, du la Chine et des pays européens
Contexte des affaires en Iraq
L’Iraq a une population jeune, 60 % de sa population de plus de 42 millions d’habitants ayant moins de 22 ans. C’est un pays en développement et est encombré par des besoins énergétiques croissants tels que :
- Insuffisance de la capacité de production et de transmission d’électricité par rapport à la demande
- Pertes techniques et commerciales élevées
- Dépendance à l’égard des importations de combustibles fossiles (gaz) en provenance des pays avoisinants
L’Iraq a un produit intérieur brut (PIB) de plus de 264 milliards de dollars, une consommation énergétique interne à la hausse et un déficit d’au moins 11-13 gigawatts (GW) de la capacité de production et qui ne cesse d’augmenter. Pour les investisseurs internationaux, l’Iraq représente une terre d’avenir, que ce soit pour des projets pétroliers et gaziers, d’énergie renouvelable ou de capture de carbone.
Le bouquet d’énergie primaire de l’Iraq comprend le gaz naturel, le mazout lourd et l’hydroélectricité. L’Iraq prévoit se tourner vers l’énergie renouvelable d’ici 2030 pour un maximum de 50 % de sa production d’énergie.
Les institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, le FMI et le PNUD financent activement de nombreux projets de modernisation de l’énergie solaire, de l’hydroélectricité, de traitement de l’eau et des eaux usées et de transport de l’énergie d’un bout à l’autre du pays.
Les principaux ports maritimes de l’Iraq sont situés dans la province de Basra (Um Qasser) dans le sud du pays. En outre, le port maritime Al-Faw, une plaque tournante du commerce, est en construction.
En mai 2023, le Premier ministre de l’Iraq annonçait le projet de « la voie du développement ou le canal sec ». Ce projet iraquien relie la Türkiye dans le nord et le golfe Persique dans le sud par des voies de transport ferroviaire et routier de marchandises entre le Golfe et l’Europe. Le projet rendra service à la région sur le plan économique et transportera des marchandises dans les deux sens entre l’Europe et le Golfe en passant par l’Iraq. Le projet a un coût total de 17 milliards de dollars US et sera terminé dans un délai record à partir d 2024 jusqu’en 2028.
Projets et événements à venir
- Pétrole et gaz : projets de forage, de nouveaux gazoducs et oléoducs et de restauration de ceux existants, de raffineries et pétrochimiques
- Économie de la capture des émissions / du carbone et du méthane
- 4 projets d’énergie renouvelable de 700 MW avec le ministère de l’Énergie
- Formation professionnelle et enseignement supérieur (maîtrise ès sciences et doctorat)
- 47e Foire internationale de Bagdad, du 1er au 10 novembre 2023
- 9e Exposition et conférence de l’Iraq sur l’énergie, du 12 au 14 février 2024
- 2e Exposition et conférence sur le pétrole, du 10 au 13 septembre 2024
Sommaire
L’Iraq est un marché attrayant pour l’investissement international et offre un riche potentiel géologique et d’immenses occasions. Le marché iraquien présente un potentiel énorme de développement commercial pour l’énergie et pour les technologies propres.
Pour de plus amples renseignements sur le pétrole et le gaz ou sur les technologies propres sur le marché iraquien, veuillez communiquer avec le délégué commercial, Ali Aziz.