Le marché minier en Mauritanie
Faits saillants
Peu d’information disponible
Position d'Exportation et développement Canada
0,1%
Part de l'exploration mondiale
51,1
Indice de la facilité de faire des affaires (Banque mondiale)
Le minerai de fer, l’or et le cuivre
viennent en tête du secteur minier du Mauritanie
2,9 G $ CA
La Mauritanie se classe au 15e rang pour la valeur des actifs miniers canadiens à l'étranger
4
Nombre d’entreprises canadiennes opérant au Mauritanie
La Mauritanie possède d’importantes ressources minérales, et son secteur minier joue un rôle de premier plan dans son économie. Grâce à une loi attrayante sur l’exploitation minière et aux réformes engagées par l’État, la Mauritanie attire des exploitants étrangers, et plusieurs gisements ont depuis été découverts. Le pays produit actuellement du minerai de fer, de l’or, du cuivre et du gypse. Les projets en cours de développement concernent :
- les terres rares
- les phosphates
- le plomb
- le zinc
- le platine
- le chrome
- le manganèse
- le vanadium
- l’uranium
- la tourbe
- les minéraux industriels
Principales occasions d’affaires pour les fournisseurs miniers canadiens
Minéralurgie
Les sociétés minières mauritaniennes poursuivent leurs stratégies d’investissement et de développement. Les entreprises canadiennes pourraient fournir une contribution dans l’ingénierie de projet (traitement et mise en valeur), l’ingénierie industrielle et l’hydrométallurgie de l’or. Deux projets principaux présentent un intérêt particulier :
- le projet d’expansion Tasiast, annoncé en 2020, pour lequel Kinross a obtenu 300 millions de dollars américains de la Banque mondiale
- le programme d’expansion et de modernisation de la Société nationale industrielle et minière (SNIM), qui vise à augmenter la production pour la faire passer de 25 millions de tonnes à 40 millions de tonnes. La SNIM est la plus grande entreprise du pays et le deuxième producteur de minerai de fer en Afrique.
Études environnementales et développement durable
Les normes environnementales appliquées à l’activité minière en Mauritanie sont soumises à des dispositions juridiques et réglementaires soutenues par la loi-cadre sur l’environnement et ses règlements. Les entreprises canadiennes pourraient se lancer dans les projets miniers écologiques suivants :
- études d’impact environnemental
- réhabilitation des mines
- mise en œuvre de projets d’énergie solaire et éolienne
- traitement de l’eau et réutilisation des eaux usées
Construction de mines
En 2023 et en 2024, de nouvelles mines de terres rares, de phosphates, de plomb, de zinc et d’uranium devraient être ouvertes. Les entreprises canadiennes pourraient trouver des débouchés dans les services d’ingénierie et la construction des mines.
Défis notables pour les fournisseurs miniers canadiens en Mauritanie
La situation générale pour les investissements en Mauritanie reste difficile en raison de la faiblesse relative des institutions du pays. Les sites miniers sont souvent situés dans des régions éloignées qui présentent des problèmes tels que :
- un manque d’infrastructures
- la rareté des ressources en eau
- un accès insuffisant au réseau énergétique
Le contexte commercial en Mauritanie
La Mauritanie est en pleine transition politique. En 2019, pour la première fois dans l’histoire du pays, des élections ont déterminé qui serait le chef de l’État.
Le Canada et la Mauritanie ont entamé des pourparlers en vue d’un accord bilatéral sur la promotion et la protection des investissements étrangers.
Demandez une rencontre
Pour en savoir plus sur l’industrie minière en Mauritanie, communiquez avec Zouhair Kanouni (Zouhair.Kanouni@international.gc.ca), délégué commercial, à l’ambassade du Canada au Maroc.