#HOTCS : Andrew Smith, Ottawa
« J’ai grandi à East Selkirk, dans la campagne manitobaine, un village qui compte 250 habitants. Comme mes parents étaient propriétaires d’une épicerie, je connaissais tout le monde aux alentours. Mais l’idée de travailler à l’étranger, dans une culture qui m’était inconnue, m’attirait au plus haut point. Contrairement à ce que j’ai connu à leur âge, mes enfants sont passés d’un pays à l’autre, ont appris de nouvelles langues et ont vécu des expériences auxquelles je n’aurais jamais pu rêver quand j’étais enfant.
Ma première affectation a eu lieu il y a de ça 21 ans, à Tokyo. Nous venions tout juste d’arriver à Ottawa lorsque l’on m’a demandé d’aller travailler au Japon, dans le cadre d’un projet à court terme. À la fin de ce projet, un poste à pourvoir immédiatement était ouvert à Tokyo. Alors, en l’espace de cinq semaines, ma femme Marnie et notre fille Mica, qui venait à peine de naître, sont arrivées à Tokyo tandis que je commençais à travailler sur le terrain. Ce fut une expérience formidable. Notre deuxième fille, Noa, est née à Tokyo. Le fait d’élever deux jeunes enfants dans un environnement complètement japonais était assurément spécial — mes filles ayant fréquenté une garderie japonaise, la première langue qu’elles ont apprise est donc le japonais. Pour sa part, notre troisième enfant, Zane, est né alors que ma femme et moi même étions en poste à Beijing. Le fait de devoir nous adapter aussi souvent à de nouvelles cultures, coutumes et langues étrangères représente un défi à relever pour nous tous, mais c’est ce qui est si stimulant, à mon avis — pas seulement en tant que parent, mais également en tant que délégué commercial. Les délégués commerciaux doivent s’adapter aux conditions uniques de chaque marché, aux pratiques commerciales, à la langue, à la culture, etc. Rien n’est coulé dans le béton dans le cadre de notre travail. Pour être en mesure de servir les entreprises canadiennes au meilleur de nos compétences, nous devons quotidiennement faire preuve de souplesse. C’est exaltant, autant pour le parent que pour le délégué commercial. ».