#HOTCS : Georges Lemieux, Bridgetown
« C’était un contrat d’environ 43 millions de dollars pour construire un deuxième quai pour les bateaux de croisière à Saint-Kitts-et-Nevis. Évidemment, les négociations étaient très compliquées. Il y avait des questions de financement, mais aussi de participation d’entreprises, de banques et d’organisations locales, lesquelles ont souvent des statuts juridiques différents. Il y avait aussi la participation de la compagnie canadienne principale, mais aussi de sous-traitants, et dans ce cas-ci, de la Corporation commerciale canadienne. Le contrat a été négocié sur une longue période, alors j’ai vu l’aboutissement, mais il y a d’autres personnes qui ont été là avant moi.
« Au dernier moment, quand on était prêt à signer le contrat, des parties s’y sont opposées, car elles n’étaient pas d’accord avec ce que prévoyait le contrat en ce qui concerne la participation de chacune. Moi, j’étais déjà à Saint-Kitts-et-Nevis à ce moment-là, et j’ai dû alors faire le travail de détective. Pendant trois jours, j’ai tenté de déterminer ce qui s’était passé. Qu’est-ce qui a arrêté le projet? Qu’est-ce qui pourrait le faire redémarrer?
« Grâce à mes recherches et à la collaboration de toutes les parties concernées, on a défini la cause de l’échec des négociations. On s’est alors mis d’accord sur une stratégie pour satisfaire les exigences de la partie qui a fait avorter le projet, et l'on a pu finalement procéder à la signature du contrat la semaine suivante.
« C’était le genre de situations où l’on peut vraiment se sentir membre à part entière d’une équipe; on joue un rôle dans la finalisation d’un contrat d’envergure, on fournit une contribution réelle et immédiate et l'on sent qu’on apporte vraiment une valeur ajoutée. Ainsi, j’étais bien content de faire partie de cette initiative. »