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Facteurs relatifs à la Bayh Dole Act et impact sur les projets communs de recherche et développement Canada-États-Unis

Avis de non-responsabilité : Les informations de cette fiche documentaire sont fournies uniquement à titre de ressource pédagogique et ne doivent pas être interprétées comme des conseils juridiques.

  1. La Bayh Dole Act ou Patent and Trademark Law Amendment Act est une législation bipartite des États-Unis (É.-U.) promulguée en 1980. Le nom de la loi provient des deux sénateurs qui ont présenté et parrainé le projet de loi : Birch Bayh (D-IN) et Bob Dole (R-KS).
  2. La Bayh-Dole légifère sur les inventions résultant en tout ou en partie de la recherche financée par le gouvernement fédéral.
  3. Avant la Bayh-Dole, les agences gouvernementales assumaient la propriété des inventions réalisées ou mises en pratique grâce à un financement fédéral. Cela a fait en sorte que le gouvernement était titulaire de dizaines de milliers de brevets, mais a entraîné une faible commercialisation. La Bayh-Dole fournit une politique uniforme dans toutes les agences fédérales.
  4. La Bayh-Dole visait à stimuler l'innovation étatsunienne, en donnant aux petites entreprises et aux organismes à but non lucratif comme les universités et les laboratoires de recherche le contrôle de la PI afin de commercialiser les inventions/d'effectuer la transformation en produit(s) commercial(aux).
  5. On attribue à la Bayh-Dole le fait d'avoir aidé à mettre au point des centaines de nouveaux médicaments et à développer des milliers de jeunes entreprises qui apportent des centaines de milliards en valeur économique.
  6. Le bénéficiaire du financement peut choisir de ne pas conserver le titre (protéger, rechercher la propriété) des inventions en question. Dans le cas où l'organisme gouvernemental qui parraine refuse également la propriété du titre, la propriété des inventions revient aux inventeurs originaux.
  7. Les bénéficiaires du financement doivent suivre certaines directives pour se conformer à la Bayh-Dole. La plupart de celles-ci concernent des délais stricts pour faire rapport au gouvernement sur des éléments comme les inventions créées ou mises en pratique, la propriété du titre, l'abandon du traitement de la demande/de la protection.
  8. Les demandes de brevet pour des inventions issues de la recherche financée par le gouvernement fédéral doivent inclure le numéro de contrat gouvernemental et l'organisme gouvernemental qui peut avoir des droits.
  9. L'organisme gouvernemental qui parraine doit recevoir une licence non exclusive et non transférable.
  10. Toute invention qui sera utilisée ou vendue aux É.-U. doit également faire l'objet d'efforts raisonnables pour être substantiellement fabriquée aux É.-U. également. Des mesures peuvent être prises pour renoncer à ces mesures, et les inventions Bayh-Dole peuvent être autorisées à être fabriquées/vendues sur des marchés étrangers comme le Canada.
  11. Les accords de financement fédéraux avec des organismes à but non lucratif doivent inclure une clause standard sur les droits de brevet. Cette clause doit être incluse dans tous les contrats de sous-traitance connexes.
  12. Le non-respect de l'une des exigences de la Bayh-Dole (p. ex., le manquement à divulguer) donne à l'organisme gouvernemental le droit de prendre le titre de propriété de l'entrepreneur. Dans de tels cas, l'entrepreneur perd TOUS les droits sur la PI, même le droit de mise en pratique.
  13. Le gouvernement a également des « droits d'intervention » qui transfèrent effectivement au gouvernement l'autorité de l'activité du bien. Ces droits ne s'appliquent que dans certaines situations et n'ont jamais été exercés par le gouvernement. Les droits d'intervention ne sont pas utilisés pour contrôler les prix.
  14. Les droits d'intervention peuvent être déclenchés si un entrepreneur/titulaire n'applique pas l'invention dans un délai raisonnable, si la santé ou la sécurité de la nation sont en jeu, ou si le produit résultant n'est pas fabriqué principalement aux É.-U. Dans ces cas, le gouvernement accorderait une licence à une tierce partie de confiance pour mener à bien l'action nécessaire.

    Exemple 1 : Dans le contexte d'une urgence nationale, si un brevet existe sous la Bayh-Dole et qu'il inclut des composants clés qui pourraient aider le gouvernement à faire face à l'urgence, mais que le titulaire du brevet n'a ni l'envie, ni les relations ni le financement pour fabriquer aux É.-U. dans un délai raisonnable, l'agence gouvernementale en cause pourrait concéder le brevet à un fabricant local pour accélérer le délai de mise à disposition de la technologie pour la production.

Facteurs clés pour les entreprises canadiennes :

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